Compte-rendu général

 

L'URBANISME PEUT-IL ETRE POPULAIRE ?


 

Face au foisonnement et à la diversité des questions, idées et débats qui ont été soulevés, nous nous limiterons ici, afin d'éviter une lecture trop fastidieuse, à en dégager les principaux. Pour le reste, les comptes-rendus de différentes tables vous permettrons d'accéder à un panorama plus large et détaillé. Si vous trouvez que ces compte-rendus ne reflètent pas du tout vos positions, faites nous le savoir. Nous tenons tout de même à signaler que de nombreux points de désaccords ont émergé, ce qui a fait la richesse des discussions et qui transparaît ici sous forme de questions.

  • Discussion autour des termes « urbanisme », « urbaniste » et « populaire » : qui fait vraiment la ville ? Ambiguïtés à résoudre ou moyen de « foutre les mains dans le cambouis » ? Manque de dialogue même entre les différents disciplines de l'aménagement ! Monopole des spécialistes : contradiction entre le thème du débat et le public présent (essentiellement étudiants ou ex-étudiants en urbanisme ou en architecture)

  • Savoirs habitants : sous-valorisation de ce que les gens savent des lieux où ils vivent, de leur part et surtout de celle des experts. les savoirs habitants sont-ils plus denses, plus complexes que ceux des spécialistes ?

  • Échec de la participation aujourd'hui ? : réelle participation seulement sur des micro-projets. Homogénéité des participants et surtout nombre peu élevé. Réelle avancée démocratique ou leurre ?

  • Rôle des spécialistes de l'aménagement : servir d'intermédiaires, libérer les paroles, mettre leurs savoirs au service des volontés plutôt que dicter comment répondre à des besoins. Tenter de ne pas exclure les habitants par l'utilisation d'un langage experts. L'engagement de l'urbaniste (au sens large), lobbyiste, militant, ou simple exécutant ?

  • Moyens d'aller plus loin : comment aller vers plus d'appropriation des espaces, des enjeux ? Utiliser plus l'espace public comme lieu de rassemblement, de dialogue. Utiliser l'art comme moyen d'appropriation, d'expression. Se placer dans les temporalités des habitants: dans les actes quotidiens et sur la durée. Penser les questions de l'illégalité et de la transgression.

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