Compte-rendu 2

 

 

On a cherché à dégager le regard des riverains, leur place dans la concertation, mais plus globalement dans la rue, dans la ville, à partir de nos propres expériences comme habitants et nos différentes visions étudiantes/professionnelles. L’idée est de dire : la ville nous appartient, comment se l’approprie-t-on ? Thématique non débattue mais toujours présente dans nos échanges : appropriation ou propriété ?

 

La prise de parole :

Difficultés observés vis-à-vis de la prise de parole : peur de ne pas être écouté, d’y aller pour rien…à ce propos, l’on peut reprendre les 5 « démons de la participation », dont a parlé Patrick Norynberg (dans le mémoire de Jérémy sur la participation), pour voir sur quoi il va falloir travailler pour faciliter la prise de parole habitante.

Premiers pas possibles : faire des rencontres, mettre en place des collectifs entre voisins.

 

La participation classique :

Vis-à-vis de la participation institutionnelle : « le projet est mis sur la table, mais de toute façon il aura lieu ». Tout ce qui est descendant est nécessairement pour l’intérêt de certains et pas pour tout le monde.

 

L’espace public :

Dans l’espace public, il manque des lieux où l’on puisse se rencontrer sans être dans une démarche de consommation (bars, etc…). De plus, trop de réglementation tue la spontanéité, la surprise, les usages multiples, bref les possibilités d’appropriation de l’espace public.

Deux voisins qui se rencontrent et partagent un moment, c’est déjà énorme. Cependant, si l’on observe souvent des rencontres ponctuelles, celles-ci émergent-elles sur des liens pérennes avec l’autre et vis-à-vis de l’espace commun ?

  • Fête des voisins, vides greniers etc…

 

L’appropriation par l’art :

Une appropriation de l’espace public est possible par l’art ; travail pratique dans l’espace + travail « culturel » de mise en perspective du quotidien.

Un autre regard sur la ville par les gens qui y habitent (exemple de la pièce « Mon rêve d’Alfortville »). Les formes artistiques sont des moyens de s’approprier, de se rendre compte que ce qui nous entoure fait partie de nous. Favorise un certain côté ludique ; nécessite en amont une territorialisation de l’action…

 

Différences jour/nuit :

Remarque : Paris, la nuit, c’est une autre ambiance, mais aussi d’autres possibilités de rencontres, d’autres appropriations de l’espace. Pourquoi ? D’abord les rythmes sont différents de la journée ; mais aussi les ambiances urbaines ; et enfin l’alcool, qui désinhibe.

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